Les générateurs de vapeur (GV) sont des échangeurs de chaleur entre l’eau du circuit primaire et l’eau du circuit secondaire. En l’absence d'installations d'enrichissement de l'uranium, la France est conduite à choisir la filière uranium naturel graphite gaz (UNGG). Depuis 2009, il s'agit des pelotons spécialisés de protection de la gendarmerie comptant une quarantaine de personnels dont vingt unités sont mises en place entre 2009 et 2012. Mais actuellement les composants peuvent tous être remplacés sauf, à ce jour[87], l'enceinte de confinement et la cuve qui font d'ailleurs l'objet d'une surveillance particulière. Genèse d’un programme nucléaire (1945-1958), Déploiement du programme nucléaire civil (1958-1970), Achèvement du parc et interrogations (1980-2000), Restructuration du secteur (2000 à aujourd'hui), Descriptif du parc de centrales électronucléaires, Durée d’exploitation des centrales nucléaires françaises, « devaient être complétées afin de limiter significativement, en cas d’accident de perte totale et durable des sources électriques ou de la source froide, les conséquences pour l’environnement. Les deux arguments invoqués sont d’une part la taille compacte des REP et l’assise technique et financière des sociétés américaines[B 3]. Charles de Gaulle est investi président du Conseil par l'Assemblée nationale le 1er juin 1958[9]. Le directeur général de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) relativise la portée du rapport de Greenpeace France sur la sécurité des centrales nucléaires françaises, qui selon lui n’apporte rien de nouveau à la réflexion sur le renforcement de la sécurité des installations nucléaires[79]. 1. Le centre de Cadarache, près de Manosque, est créé en 1960. / 19h30 / 2 min. Algérie, Allemagne, Argentine, Arménie, Australie, Autriche, Belgique, Brésil, Bulgarie, Canada, Chili, Chine, République de Corée, Cuba, Danemark, Égypte, États-Unis d'Amérique, Fédération de Russie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Inde, Indonésie, Irlande, Israël, Italie, Japon, Luxembourg, Nicaragua, Nigeria, Norvège, Pakistan, Pays-Bas, Pérou, Philippines, Pologne, Portugal, République slovaque, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovénie, Soudan, Suède, Syrie, Tunisie, Turquie et Ukraine. Rue89 LeNouvelObservateur du 08/11/2009 "Pas prévue à l’origine et techniquement ardue, la manœuvre doublerait la durée de vie des centrales et éviterait d’en bâtir de nouvelles", Rapport (Assemblée nationale & Sénat) de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques sur "La durée de vie des centrales nucléaires et les nouveaux types de réacteurs", Arrêt de Fessenheim : le compte à rebours est lancé, Nucléaire : Tricastin engage ses travaux post-40 ans, Les 9 réacteurs nucléaires EDF en déconstruction en France, Les démantèlements d’installations nucléaires en France Les démantèlements en cours chez EDF, Areva et au CEA, Précisions sur la faisabilité technique et financière du démantèlement des centrales nucléaires d'EDF en France, Liste des installations nucléaires françaises, Histoire du programme nucléaire civil de la France, Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives, Institut national des sciences et techniques nucléaires, Usine d'extraction du plutonium de Marcoule, Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, Commandement spécialisé pour la sécurité nucléaire, Association française pour les règles de conception, de construction et de surveillance en exploitation des matériels des chaudières électro-nucléaires, Association nationale des comités et commissions locales d'information, Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Centrale_nucléaire_en_France&oldid=176908895, Installation classée pour la protection de l'environnement, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Vitesse de rotation du groupe turboalternateur, Température de l'eau à l'entrée de la cuve, Température de l'eau à la sortie de la cuve, Volume du circuit primaire (avec pressuriseur), Pression vapeur en sortie de GV à pleine charge, Combustible : Pastilles cylindriques d'UO, Nombre d'assemblages de combustible dans le cœur, Puissance linéique moyenne à puissance nominale, Analyse de la suffisance des modifications, 2 réacteurs SLA1/EDF4 et SLA2/EDF5 (de la filière UNGG) à la, le réacteur Bugey 1 (de la filière UNGG) à la. La cuve n'a été changée sur aucun réacteur nucléaire, le mode d'exploitation des cœurs des réacteurs a permis de limiter son irradiation et donc son vieillissement. Ce nouveau réacteur, dont la puissance unitaire devait initialement s'élever à 1 450 MWe, se différencie des modèles précédents par l'introduction des avancées technologiques les plus récentes, notamment en matière de sûreté. La France est, par le nombre de réacteurs en activité, la puissance installée et l'énergie électrique produite en 2010, au 2e rang des pays producteurs d'électricité nucléaire dans le monde après les États-Unis : 408 TWh produits, soit 74 % de la production d’électricité en France (550 TWh) et 16 % de l'énergie électrique d'origine nucléaire produite dans le monde. Les militants ont été interceptés par les gendarmes avant d'avoir pu atteindre la zone nucléaire[82]. EDF en assume l'entière responsabilité technique, financière et réglementaire. Plusieurs réacteurs mis à l’arrêt définitif sont en cours de démantèlement (Brennilis, Chooz A, Chinon A1-2-3, Bugey 1, Saint-Laurent A1-2 et Creys-Malville)[1], les deux réacteurs nucléaires de Fessenheim ont été mis à l’arrêt définitif respectivement en février et juin 2020, les opérations de démantèlement commenceront au plus tôt en 2025[2] après déchargement du combustible nucléaire usé[3],[4]. En 1989, au vu des statistiques de ruptures dans le monde, la fourchette de probabilité de cet accident est rehaussée en France de la « quatrième catégorie », à savoir une fourchette de probabilité d’occurrence de cet événement estimée entre 10−6 et 10−4 par réacteur et par an, à la « troisième catégorie » (probabilité de 10−4 à 10−2). Fort de ces avancées, mais aussi au vu des progrès réalisés par la recherche américaine dans ce domaine et après les explosions de Hiroshima et Nagasaki les 6 et 9 août 1945, le général de Gaulle crée le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) le 18 octobre 1945. La tenue au séisme des centrales nucléaires électrogènes est prise en compte dès leur conception et fait l’objet d’une réévaluation périodique, tous les dix ans, afin de tenir compte d’une part de l’évolution des connaissances en matière de séismes et d’autre part de l’évolution des méthodes de dimensionnement des ouvrages. Le début du démantèlement des réacteurs de Phénix (Marcoule) et de Fessenheim nécessite au préalable le déchargement des cœurs des réacteurs et le traitement du sodium pour Phénix[1],[2]. Il s’agit d’un échec cuisant pour la CGE qui se retire dès lors de la filière nucléaire mais obtient toutefois une compensation de taille : la place d’Alsthom au centre de l’industrie nucléaire française. Des études d’ingénierie sont engagées en 1995 et l’avant-projet détaillé est proposé en octobre 1997 aux autorités de sûreté française et allemande[29]. Le contrat-programme CP2, lancé en 1976, comprend dix tranches : Chinon B1, B2, B3, B4 (Indre-et-Loire) ; Cruas 1, 2, 3, et 4 (Ardèche) ; Saint-Laurent-des-Eaux B1 et B2 (Loir-et-Cher) [20]. Ces coefficients traduisent la variabilité annuelle de la production. En juin 2020, après la mise à l’arrêt de Fessenheim, la France compte 18 centrales nucléaires en exploitation pour un total de 56 réacteurs nucléaires de puissance[48]. Elle se poursuivra selon le calendrier ci-dessous[68]. En avril 2019, les experts de l'ASN demandent d'importants travaux pour réparer huit soudures mal réalisées, ce qui impacte le calendrier de mise en service et le coût de construction[36]. En 1963, on voit apparaitre le premier schema d’une centrale nucléaire au bord de Loire, c’est la première centrale nucléaire française conçue pour la production d’électricité. Les caractéristiques de ces réacteurs en service sont données dans le tableau ci-après, classés alphabétiquement[9]. Le palier P’4 est constitué des réacteurs de Belleville (2), Cattenom (4), Golfech (2), Nogent (2) et Penly (2). Leur production nette en 2018 a été de 393,2 TWh, soit 71,7 % de la production d’électricité du pays (548,6 TWh)[49] ; ce nombre de réacteurs représente 12,7 % du total mondial. Ces événements créent des frictions entre le Service Central de Sûreté des Installations Nucléaires (SCSIN), l’autorité de contrôle de l’époque, et EDF, le SCSIN estimant que l’opérateur n’est pas assez rapide dans la fourniture de réponse adaptées aux problèmes[E 4]. Il n’existe pas, en France, de limitation légale fixe de la durée d’exploitation des centrales nucléaires. Deux positions vont alors s’affronter : celle du CEA qui préconise la filière UNGG et celle de EDF qui souhaite développer la filière américaine, uranium enrichi et eau sous pression des REP. Un rapport technique comparant les deux filières réalisé en 1967 établit que le kWh produit avec une centrale UNGG est 20 % plus cher que celui produit avec une centrale REP de même puissance (500 MWe). La méthode de définition du séisme maximum de sécurité (SMS) et de son spectre associé est décrite dans la règle RFS 2001-01. Il a été définitivement adopté par les députés, mercredi 22 juillet au soir (...) la puissance totale du parc électronucléaire est plafonnée à son niveau actuel de 63,2. Un réexamen de sûreté spécifique périodique est demandé (en complément des contrôles continus) lors des visites décennales par l’autorité de sûreté nucléaire française qui, après avoir imposé d'éventuels travaux complémentaires (par exemple à la suite des leçons tirées de Fukushima), donne ou ne donne pas sa "non opposition" au redémarrage pour une nouvelle durée de 10 ans[84]. Le nombre de réacteurs nucléaires en activité est de 56, répartis sur 18 sites. La production d’électricité d'origine nucléaire en Chine est en progression rapide depuis … La maîtrise du nucléaire et la détention de l’arme atomique comme arme de dissuasion sont le cœur de la politique d’indépendance nationale voulue par le Général, tant dans le domaine militaire que le domaine énergétique[11]. Il est contrôlé par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) après avis de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). EDF opère un parc de 58 réacteurs en France et 15 en Grande-Bretagne. Cette entreprise est le plus important producteur mondial d’électricité nucléaire. Le contrat-programme CP1, engagé en 1974, comprend 18 tranches de 900 MWe : Blayais 1, 2, 3, et 4 (Gironde) ; Dampierre 1, 2, 3 et 4 (Loiret) ; Gravelines B1, B2, B3, B4, C5 et C6 (Nord) et Tricastin 1, 2, 3 et 4 (Drôme). Les engagements de construction s’échelonnent de 1984 à 1991 et les mises en service (1res connexions au réseau) de 1996 à 1999[27]. Le premier rapport de la France sur la sûreté de ses centrales élaboré en vertu de cette Convention est publié en septembre 1998[32]. Site de du ministère de la transition écologique et solidaire, In an analysis examining cancer rates and residential proximity to the Three Mile Island nuclear plant, we observed a modest postaccident increase in cancer near TMI that is unlikely to be explained by radiation emissions. », « Pour maximiser la durée de vie de la cuve, il convient en conséquence de mettre en place une gestion à faible fuite, ce qui conduit à placer à l’extérieur du cœur du réacteur les combustibles déjà irradiés. Le rapporteur Christian Bataille souligne la forte variabilité du coefficient d’utilisation (de 78 à 92 % entre 1978 et 2000), et se demande si « il ne conviendrait pas, à la fois pour maximiser la durée de vie des réacteurs et pour augmenter la performance économique globale du parc, qu’EDF s’attache à développer la motivation de ses équipes en restaurant l’impératif économique et en fixant des objectifs de production à court et à long terme. En France se trouvent aussi huit réacteurs nucléaires de recherche en service, trente-six à l'arrêt ou démantelés, et cinq en projet ou en phase de construction. L'extinction du premier réacteur de Fessenheim, samedi 22 février, marque une première étape dans le processus d'arrêt total de la doyenne des centrales nucléaires françaises. En juin 2020, douze réacteurs sont en cours de démantèlement en France (le début du démantèlement des réacteurs de Phénix (Marcoule) et de Fessenheim nécessite au préalable le déchargement des cœurs des réacteurs (et le traitement du sodium pour Phénix))[91],[92],[93] : La loi du 13 juin 2006 relative à la transparence et à la sécurité en matière nucléaire, dite loi « TSN », dispose que toute personne a le droit d'être informée sur les risques liés aux activités nucléaires. La mise en œuvre des travaux d’amélioration en découlant a commencé au printemps 2005 à l’occasion de la deuxième visite décennale du réacteur Paluel 2 et doit se poursuivre jusqu’en 2014. L’évaluation complémentaire de sûreté est un réexamen de sûreté ciblé sur les problématiques soulevées par l'accident nucléaire de Fukushima, à savoir la résistance de l'installation nucléaire à des phénomènes naturels extrêmes mettant à l’épreuve les fonctions de sûreté des installations et conduisant à un accident grave. (...) The most plausible alternative explanation is that improved surveillance of cancer near the TMI plant led to the observed increase. La conflit israélo-arabe et notamment la guerre du Kippour en 1973 ainsi que le premier choc pétrolier qui conduit le prix du pétrole à doubler deux fois en octobre 1973, mettent brutalement en évidence la dépendance énergétique des pays occidentaux et leur fragilité en la matière au moment où le pays connaît une extraordinaire croissance économique[A 4]. Quinze des réacteurs nucléaires électrogènes construits en France depuis 1955 sont arrêtés définitivement, neuf réacteurs exploités par EDF sont en cours de démantèlement (ou déconstruction) sur six sites (Chooz, Brennilis, Bugey, Chinon, Saint-Larent et Creys-Malville), trois réacteurs (G1, G2, et G3) exploités par le CEA sont en cours de démantèlement sur le site de Marcoule. Le général de Gaulle qui tient à l’indépendance nationale autorise toutefois la construction de deux centrales UNGG à Fessenheim, dans le Haut-Rhin, tout en poursuivant une coopération avec la Belgique sur les REP (Tihange) [B 1]. La Belgique a réalisé en effet le premier REP en Europe, BR-3, d’une puissance modeste de 11 MW[B 2]. Les 32 réacteurs de 900 MWe se répartissent en : 4 du palier CP0 à Bugey, 18 du CP1 (4 à Blayais, 4 à Dampierre, 6 à Gravelines, 4 à Tricastin) et 10 du CP2 (4 à Chinon, 4 à Cruas et 2 à Saint-Laurent-des-Eaux). Ce graphique présente l’âge des différentes centrales nucléaires Française. Les chaudières du palier CPY (CP1 et CP2) se distinguent des réacteurs CP0 par la conception des bâtiments, la présence d’un circuit de refroidissement intermédiaire entre celui permettant l’aspersion dans l’enceinte en cas d’accident et celui contenant l’eau de la rivière, ainsi que par un pilotage plus souple[62]. Le bâtiment qui abrite de ce type de réacteur est à paroi simple. En France, environ 76 % de l'énergie électrique consommée est produite grâce au nucléaire. Durant les paliers CP1, CP2 et P4-P’4 la durée de cette période de mise au point a rarement dépassé l’année. La production d'électricité d'origine nucléaire a été multipliée par trente entre 1973 et 2006, passant de 14,8 TWh à 450,2 TWh[52]. Sa surface intérieure est recouverte d'une peau métallique de 6 mm d'épaisseur dont la fonction est d'assurer l'étanchéité[63] : Les 20 réacteurs de 1 300 MW se répartissant en 8 du palier P4 et 12 du palier P’4. Le bilan est présenté le 24 septembre 2010. Toutes ces centrales sont exploitées par EDF. Les cinquante-six réacteurs à eau pressurisée (REP) électrogènes en service en France ont tous été construits par Framatome. La plus ancienne centrale nucléaire française a vu passer six présidents de la République. La France est à l’origine de 16 % de l’énergie électrique nucléaire produite dans le monde. Ces derniers devaient ensuite fournir une note méthodologique pour le 1er juin et un premier rapport au plus tard le 15 septembre 2011. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Réacteurs nucléaires électrogènes Réacteurs arrêtés définitivement. Le chantier, qui servira de référence aux 31 autres réacteurs de 900 mégawatts, se prolongera jusqu'en 2023. L’année 1981 marque un tournant dans la vie de la société Framatome avec la signature d’un accord de coopération technique à long terme avec Westinghouse, appelé NTCA (Nuclear Technical Coopération Agreement). En France, lorsque l'accident de Tchernobyl se produit, les constructions des réacteurs des paliers P’4 et du nouveau palier N4 sont en cours et pas encore terminées. EDF planifie également le remplacement à terme des GV équipés de faisceaux en alliage Inconel 600 TT (traités thermiquement) qui présentent une sensibilité aux modes de dégradation par corrosion avérée mais moindre que ceux en alliage 600 MA (mill-annealed - recuit après laminage)[F 2]. En septembre 1972, la CGE présente le BWR6, le nouveau réacteur à eau bouillante de General Electric qui dispose d’une plus grande puissance grâce à des améliorations de combustible. En effet en cas de rupture d'un tube, le circuit primaire est mis en communication avec le circuit secondaire. Ultérieurement, les investissements d'EDF seraient poursuivis au même rythme correspondant à l'engagement de 50 000 MW nucléaires de 1974 à 1980[18], ce qui correspond à 55 réacteurs de 900 MW, en sus des six déjà en activité. L'avis relatif au réacteur no 1 de la centrale de Fessenheim a quant à lui été rendu le 4 juillet 2011[69]. Il a longtemps été envisagé que la mise en service de cet EPR compense l'arrêt de la centrale nucléaire de Fessenheim (2 réacteurs, de 1 840 MW de puissance cumulée). En plus de la surveillance en exploitation, les générateurs de vapeur sont soumis tous les 10 ans à une épreuve hydraulique : lors de la visite décennale (VD) des réacteurs, le circuit primaire subit un test global de résistance à la pression qui le soumet à une pression plus élevée que sa pression normale de fonctionnement. Les paliers CP1 et CP2 sont regroupés sous le vocable CPY. Le démantèlement du réacteur nucléaire de Phénix à Marcoule, exploité par le CEA et mis à l’arrêt définitif en février 2010, est prévu après déchargement de son combustible nucléaire et neutralisation du sodium. Lors de leur conception, la durée d’exploitation initiale prévue des centrales REP françaises était de 40 ans. Après quarante ans d'existence, la centrale du Bugey, située à l'est de Lyon, représente encore 2 000 emplois et 7% de la production nucléaire nationale. Ces études concernent les conditions de fonctionnement des réacteurs, les conséquences radiologiques des accidents, la conception des systèmes et des ouvrages de génie civil, les études probabilistes de sûreté et les agressions internes et externes. Deux sociétés vont alors s’affronter pour exploiter les licences américaines : Framatome (société franco-américaine de constructions atomiques) créée spécialement, exploitant le brevet de Westinghouse pour la technologie REP, et le groupe de la Compagnie générale d'électricité (CGE) (qui deviendra Alcatel-Alsthom en 1991), exploitant le brevet de General Electric pour la filière des réacteurs à eau bouillante. Certains pays décident de sortir du nucléaire. Lors du premier Conseil de défense qui se tient le 17 juin 1958, il met un terme au projet de coopération nucléaire franco-germano-italienne initié en 1957[10] et accélère le programme nucléaire national en confirmant la date de la première expérience française. Un réacteur dure 40 ans, dès 2020 et 2040 un effet de falaise provoquera une chute brutale de la production. Le 21 janvier 2014, l'ASN a adopté 19 décisions (une par centrale) fixant à EDF des exigences complémentaires détaillées pour la mise en place du « noyau dur » post-Fukushima, issues du rapport de l'IRSN et visant à compléter le concept de noyau dur par la définition d’un ensemble de matériels permettant de faire face aux vulnérabilités identifiées par EDF ; ces matériels devront être mis en place d'ici 2020[45]. Ces six réacteurs constitueront a posteriori le palier dit CP0 (contrat programme zéro)[17],[B 1],[A 4]. La sûreté de chaque centrale nucléaire est contrôlée par l'Autorité de sûreté nucléaire assistée de l'IRSN. Le gouvernement Jacques Chaban-Delmas du président Georges Pompidou, nouvellement élu, fait toutefois brutalement volte-face. Si la pression augmente trop, les vannes de décharge et les soupapes de sûreté du secondaire peuvent s'ouvrir, laissant échapper la vapeur radioactive directement dans l’atmosphère[E 1]. 3. Les 4 réacteurs du palier CP0 ont été mis en service respectivement en 1979 et 1980[B 1], les 18 réacteurs CP1 entre 1980 et 1985 et les réacteurs CP2 entre 1983 et 1988. EDF exploite 58 réacteurs à eau pressurisée d’une puissance totale de 63000 MW répartis sur 19 sites. Le coût de chaque équipement est alors de 600 millions de francs de l’époque[E 6]. L'accident nucléaire de Fukushima relance les interrogations sur le nucléaire. Réacteurs de recherche arrêtés définitivement, Puissance électrique nette en mégawatt (MW) (1 MW = 1 million de, la puissance brute délivrée (5 MWe) est inférieure à la puissance consommée par, Les 9 réacteurs nucléaires EDF en déconstruction en France, Les démantèlements d’installations nucléaires en France Les démantèlements en cours chez EDF, Areva et au CEA, Mise à l’arrêt définitive du réacteur Phénix, Société d'énergie nucléaire franco-belge des Ardennes (EDF + producteurs belges) ", La centrale nucléaire de Fessenheim est définitivement débranchée du réseau électrique national, Office Parlementaire d'Évaluation des Choix Scientifiques et Technologiques, Décision n° 2017-DC-0608 de l’Autorité de sûreté nucléaire du 5 octobre 2017 relative à la gestion de combustible « Parité MOX » de certains réacteurs électronucléaires exploités par Électricité de France (EDF), Combustible de réacteurs uranium-naturel-graphite-gaz (UNGG), CEA : Elecnuc - Les centrales nucléaires dans le monde au 31/12/2014, AIEA : Power Reactor Information System (PRIS), Les réacteurs nucléaires en France en 2008, Histoire de la sureté de l'énergie nucléaire civile en France (1945-2000), Liste des réacteurs de recherche de l'AIEA en 1964, Les réacteurs expérimentaux, leur utilisation, leur histoire…, Liste des sites de gestion des déchets radioactifs en France, Liste des centrales thermiques à flamme en France, Visite décennale des réacteurs nucléaires, Contribution annuelle au profit de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives, Institut national des sciences et techniques nucléaires, Usine d'extraction du plutonium de Marcoule, Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, Commandement spécialisé pour la sécurité nucléaire, Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, Peloton spécialisé de protection de la Gendarmerie, Association française pour les règles de conception, de construction et de surveillance en exploitation des matériels des chaudières électro-nucléaires, Association nationale des comités et commissions locales d'information, Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité, Histoire du programme nucléaire civil de la France, Liste des centrales nucléaires en Allemagne, Liste des réacteurs nucléaires en Autriche, Liste des centrales nucléaires en Belgique, Liste des centrales nucléaires en Espagne, Liste des centrales nucléaires en Finlande, Liste des réacteurs nucléaires au Royaume-Uni, Liste des centrales nucléaires en Ukraine, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Liste_des_réacteurs_nucléaires_en_France&oldid=176614777, Projet de réacteur nucléaire abandonné en France, Article avec une section vide ou incomplète, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, un nouveau réacteur à eau pressurisée de type, Palier CPx : 2785 MWth / 906,6 MWe : 32 tranches, Palier P4 ou P'4 : 3817 MWth / 1312,5 MWe : 20 tranches, Palier N4 : 4270 MWth / 1497,5 MWe : 4 tranches, Puissance moyenne : 3259,6 MWth / 1093,8 MWe : 56 tranches. Les caractéristiques comparatives des quatre types de réacteurs sont données dans le tableau ci-après[64]. Le Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire est l'instance légale d’information, de concertation et de débat sur les risques liés aux activités nucléaires et l’impact de ces activités sur la santé des personnes, sur l'environnement et sur la sécurité nucléaire[95]. / le 30 juin 2020 Le produit de Kd et Ku donne le coefficient de production Kp. Les 13 000 MW prévus pour être réalisés de 1972 à 1977 seraient entièrement engagés avant la fin de 1975. Les réexamens de sûreté donnent lieu à la réalisation de travaux pour toutes les centrales où le référentiel de sûreté, réévalué en fonction des connaissances du moment, serait susceptible de ne pas être respecté en cas de fort séisme, et ce malgré une forte marge de sécurité, dû au principe même de la méthode de dimensionnement. Ceci a conduit EDF à accélérer le remplacement des générateurs de vapeur des douze réacteurs de 900 MWe encore équipés de faisceaux tubulaires en Inconel 600 MA[D 3]. La centrale nucléaire de Cattenom, dans l'est de la France, le 17 octobre 2017. En Polynésie française, deux cas d’irradiation prénatale ont été reconnus par le Civen, le Comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires. Ils sont suivis par le réacteur 1 de la centrale de Dampierre, mis en service en 1980 (40 ans). À la fin de l’année 1976, Alsthom-Atlantique obtient ainsi un quasi-monopole sur le marché français des turbo-alternateurs. Conformément à la loi relative à la démocratie de proximité du 27 février 2002[39], un débat public est organisé du 24 mars au 24 juillet 2010[40]. Il s’agit du quatrième centre d'études nucléaires. EDF décide alors de remplacer les trois générateurs de vapeur de la centrale de Dampierre en 1990[E 5]. Ils représentent une puissance totale de 61,25 Gigawatts. Il a été notifié aux exploitants le 5 mai[75]. Fin 2010, six des trente-quatre réacteurs de 900 MWe sont encore équipés de GV avec faisceaux tubulaires en alliage à base de nickel Inconel 600 non traité thermiquement[F 1]. Chaque centrale fait l'objet d'une visite décennale et d'un réexamen de sûreté complet à compter de la trentième année pour statuer sur une éventuelle prolongation d'exploitation. », « La durée de vie de conception des équipements les plus importants des centrales nucléaires actuellement en service est estimée à 40 ans. Le coefficient de disponibilité Kd intègre les indisponibilités techniques des réacteurs (avaries, maintenance des centrales…) tandis que le coefficient d’utilisation reflète les cas où la centrale étant disponible, l’énergie pouvant être produite n’a pas été appelée par le réseau (demande trop faible, abondance de ressources hydroélectriques ou indisponibilité locale du réseau de transport) ou par contraintes environnementales (limitation des rejets thermiques dans les cours d’eau)[C 1]. La lourde porte métallique résiste, il faut la pousser de l’épaule pour la franchir. Il est favorable sous réserve des conclusions à venir des évaluations complémentaires de sûreté (ECS) engagées à la suite de l'accident de Fukushima, mais surtout avec l'exigence d'une part de renforcer le radier du réacteur avant le 30 juin 2013, afin d’augmenter sa résistance au corium en cas d’accident grave avec percement de la cuve et d'autre part d'installer avant le 31 décembre 2012 des dispositions techniques de secours permettant d’évacuer durablement la puissance résiduelle en cas de perte de la source froide[69]. Le tableau ci-après présente leurs caractéristiques, les valeurs de puissance indiquées représentent la puissance délivrée sur le réseau pour chaque réacteur (puissance électrique nette en mégawatt (MWe net)).
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