«En tant que plus grosse et sans doute plus forte puissance militaire d'Asie, la Chine est déjà une menace pour les Etats-Unis et d'autres nations de la région en termes d'équipements militaires», a noté auprès de l'AFP James Char, expert de l'armée chinoise à l'Université de technologie de Nanyang, à Singapour. Pour lui, Nehru avait provoqué le conflit en lançant une politique agressive à partir de la fin 1961, la « Forward Policy » – elle constituait à édifier des postes militaires le plus avant possible dans les territoires disputés, voire à en construire derrière des positions chinoises – et en refusant tout compromis avec Pékin »[5]. Notamment à partir de la publication en 1970 de l’ouvrage du journaliste australien Neville Maxwell (en), India’s China War, correspondant du quotidien britannique Times en Inde à l’époque. En 1965, durant la deuxième guerre indo-pakistanaise, la Chine a menacé d'intervenir militairement au côté du Pakistan[17]. Après sa mort le nouveau Premier ministre, Lâl Bahâdur Shâstrî, adopta une attitude plus ferme au sujet du Tibet et son gouvernement vota en faveur de la résolution sur l'autodétermination du Tibet de 1965, contrairement aux résolutions de 1959 et 1961[18]. L’équation se résume à ça, si l’Inde et/ou la Chine se lancent dans une guerre totale, se sera à l’initiative et pour les intérêts seuls de leur bailleur (UE). PHOTO / TAUSEEF MUSTAFA / AFP. Par L'Obs. Pour contrer la puissance croissante de la Chine, l’Inde s’est rapprochée des États-Unis, du Japon et de l’Australie, un groupe connu officieusement sous le nom de «quad». Pékin propose des négociations pour régler le litige. La Chine et l'Inde peuvent-elles vraiment risquer une guerre, potentiellement nucléaire, pour une question de frontière en des terres inhospitalières ? Après l'annexion du Tibet en 1951, la Chine a repoussé sa frontière sud-ouest au détriment de l'Inde. En 2011, la Chine renforce ses troupes le long de la ligne de démarcation, déploie des missiles balistiques et multiplie les incursions en territoire indien, provoquant ainsi un regain de tension. « La Chine, avec ses meilleures infrastructures, ses capacités militaires supérieures, pense peut-être que c’est le moment de pousser l’Inde, pour voir jusqu’où ira l’Inde ». La Chine décrète unilatéralement un cessez-le-feu le 20 novembre 1962[3]. Des premiers affrontements à coups de poing, pierres et bâtons faisant plusieurs blessés avaient été recensés début mai. Les faibles garnisons des forces armées indiennes le long des 2 500 km de la frontière dont l'altitude dépasse parfois les 5 000 mètres ne sont pas préparées à répondre à cette agression et battent rapidement en retraite, 80 % des soldats défendant les postes avancés périssent ou sont faits prisonniers[4]. Depuis plusieurs semaines, l’Inde et la Chine renforcent leurs positions militaires respectives le long de la Ligne de contrôle actuelle [LAC], dont le tracé donne matière des différents territoriaux qui n’ont jamais été tranchés jusqu’à présent, malgré une guerre qui les opposa brièvement en 1962 [et qui tourna à l’avantage de Pékin, ndlr]. La Chine se dit prête pour une guerre contre les Etats-Unis dans une vidéo Dans cette vidéo de propagande, la Chine semble bombarder une base américaine importante, située dans l’océan Pacifique. Sans autre justification, tout porte à croire que le conflit frontalier n'a pas encore été réglé[24]. «Du côté chinois, nous ne voulons assurément plus voir de heurts» avec l'Inde, a déclaré Zhao Lijian. Des Lockheed U-2 de la CIA sont appelés à surveiller la frontière sino-indienne dès le 5 décembre 1962 depuis la Thaïlande puis à partir de la base aérienne de Charbatia (en), près de Cuttack en Inde, de fin mai 1964 jusqu'en juillet 1967[16]. Les contestations territoriales entre les deux pays portent notamment sur la ligne Mac Mahon et l'Aksai Chin. Les violations de frontière par les forces chinoises restent malgré cela fréquentes avec, en 2008, 270 cas recensés entraînant une augmentation de la présence militaire indienne sur la zone[19]. Pékin a adopté un ton plus apaisant ce mercredi. Le Cachemire, région à majorité musulmane, sera l’objet de trois guerres entre l’Inde et le Pakistan. Chaque jour, l'essentiel de l'actualité dans votre boîte mail. Notamment à partir de la publication en 1970 de l’ouvrage du journaliste australien. Courrier international - Paris. En octobre 1962, le Consulat général de l'Inde à Lhassa est fermé et n'a pas été rouvert depuis lors[13],[14]. Les contestations territoriales ont provoqué en 1962 une « guerre-éclair », depuis laquelle la Chine, sortie victorieuse du conflit, occupe le territoire de l’Aksai Chin, revendiqué par l’Inde car lui appartenant autrefois. A l'issue de la guerre de 1962 entre l'Inde et la Chine, les troupes chinoises ont occupé environ 40 000 kilomètres carrés de territoire indien. Pékin a assuré que l'Inde était responsable de l'incident, en raison de deux incursions au-delà de ce qui est considéré comme la frontière selon la Chine. L’Inde a ainsi reconnu jeudi, pour la première fois, qu’elle avait égalé la Chine en termes de forces militaires à la frontière contestée dans l’Himalaya. François Bougon de Mediapart estime en 2020 que ce conflit a « accouché de l’Asie moderne en forgeant des alliances encore intactes aujourd’hui : l’Inde avec les États-Unis, le Pakistan tourné vers la Chine, malgré ses liens avec les Américains »[5]. Des affrontements entre l’Inde et la Chine surviennent régulièrement le long de la frontière entre les deux pays, ... « Modi ne veut pas la guerre, mais il entend se montrer ferme. Les récents accrochages, bénins, ravivent des contentieux territoriaux ayant déclenché une guerre en 1962. La Chine tire la première salve dans la guerre de l’eau ... Elle se trouve à quelques kilomètres à peine de la frontière avec l’Inde. nécessaire]. Pékin a assuré que l'Inde était responsable de l'incident à la frontière. «Nous appelons une nouvelle fois l'Inde (...) à maîtriser ses troupes frontalières», a déclaré dans la foulée le porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois, Zhao Lijian. Cette confrontation a lieu alors que les deux pays se disputent un territoire frontalier. Depuis le début du mois de mai, la Chine a déployé des milliers de soldats le long de la frontière sino-indienne, avec plusieurs incursions en territoire indien. La drôle de guerre a commencé le 5 mai, non loin du lac de Pangong Tso, dans le nord-ouest de l’Inde. L’Inde construit une route le long de la frontière qui semble avoir déclenché la récente altercation, et la Chine a déplacé 5000 soldats supplémentaires dans la région. Si, dans le contexte de la guerre froide, la Chine est alors présentée, selon François Bougon, « comme un acteur irrationnel, guidé par un dictateur fou et avide d’imposer le communisme dans le monde entier », « à mesure que la Chine s’est rapprochée des États-Unis à la fin des années 1960, puis après son ouverture à la fin des années 1970 et son intégration dans le système capitaliste mondialisé, une lecture moins manichéenne s’est faite jour. Les deux géants asiatiques qui partagent 3 500 kilomètres de frontières dans l’Himalaya sont engagés dans une escalade commerciale et militaire. Il y aurait également des victimes chinoises. Des contacts entre les deux géants asiatiques ont été noués en vue d'une désescalade, selon le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Plusieurs voisins de la Chine entretiennent avec elle des contentieux territoriaux comme le Japon (en mer de Chine orientale). En raison d'une tension grandissante entre les deux pays, après l'exil du Dalaï-Lama en Inde, et pour des raisons de politique intérieure, le Premier ministre indien, Nehru, décide de se montrer plus ferme vis-à-vis de la Chine communiste. Le bilan, côté indien, est de 1 383 soldats morts, 1 696 disparus et 3 968 prisonniers ; les Chinois n’ont jamais donné le leur[5]. Après une série d'affrontements à leur frontière, la Chine et l'Inde sont convenues, autour d'une déclaration commune vendredi, d'« apaiser les tensions » dans l'Himalaya. Depuis 1960, la Chine revendique officiellement la région du fleuve Galwan au Ladakh, a rapporté le Business Standard. La querelle vire au pugilat. En réponse, l'armée indienne a prévu de recruter 100 000 soldats sur cinq ans pour les déployer aux abords de la ligne de contrôle et d'y installer des missiles de croisière[21]. India and China: The Battle between Soft and Hard Power, The Sino-Indian War of 1962: New Perspectives, Accord en 17 points sur la libération pacifique du Tibet, Insurrection de juin 1953 en Allemagne de l'Est, Occupation de la République dominicaine par les États-Unis, Mouvement du 30 septembre 1965 en Indonésie, Invasion de la Tchécoslovaquie par le Pacte de Varsovie, Conflit frontalier sino-soviétique de 1969, Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, Coup d'État du 11 septembre 1973 au Chili, Traités Salt sur la limitation des armements stratégiques, Incident du peuplier dans la Joint Security Area, Coup d'État du 12 septembre 1980 en Turquie, Traité INF sur les forces nucléaires à portée intermédiaire, Révolution démocratique de 1990 en Mongolie, Conférences de la guerre froide en Europe (1945-1955), Liste des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, Traités internationaux de la guerre froide, Organisation du traité de l'Atlantique Nord, Dissuasion et prolifération nucléaires pendant la guerre froide, Forces armées de l'OTAN et du Pacte de Varsovie, Liste des traités de contrôle et de limitation des armements, Histoire du renseignement soviétique et russe, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Guerre_sino-indienne&oldid=175077821, Histoire militaire de l'époque contemporaine, Guerre impliquant la république populaire de Chine, Page géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Conflit militaire géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Relations internationales/Articles liés, Portail:République populaire de Chine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Dans la nuit du lundi 15 au mardi 16 juin, une très violente confrontation à leur frontière, survenue à plus de 4.000m d'altitude, a fait au moins 20 morts côté indien. Les guerres de lopium sont des conflits motivés par des raisons commerciales qui opposèrent la Chine de la dynastie Qing, voulant interdire le commerce de lopium sur son territoire, à plusieurs pays occidentaux, au XIXe siècle. La guerre sino-indienne est un conflit ayant opposé la Chine et l'Inde en 1962, pour le contrôle de territoires himalayens. Le premier affrontement militaire meurtrier entre la Chine et l'Inde en 45 ans. La Chine de Mao Zedong annexe le Tibet, voisin du Ladakh. Les deux nations prétendent rechercher la paix, et la Chine rapporte que la situation est « stable et sous contrôle ». Rien ne va plus entre l’Inde et la Chine. La Chine décide de mettre fin au conflit juste avant l’intervention des États-Unis. Le 20 octobre 1962, l’Armée populaire de libération lance 80 000 soldats à l’attaque du territoire indien simultanément en Aksai Chin (à Rezang La (en)[2]) et en North-East Frontier Agency, devenu en 1972 l'Arunachal Pradesh (à Tawang[2])[3]. Frictions à la frontière entre la Chine et l’Inde. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Lundi 15 juin, vingt soldats indiens ont été tués lors d'un affrontement dans l'Himalaya contre des troupes chinoises. Le 2 mars 1969, 32 soldats soviétiques sont tués lors d'une incursion chinoise sur l'île Damanski, sur le fleuve Ossouri. Au mois de janvier 2018, des images satellites fuitant dans la presse indienne ont toutefois révélé un déploiement massif des forces chinoises et une fortification de la région frontalière, en totale contradiction avec les termes de l'accord de désengagement signé le 29 août 2017[23]. Les soldats se sont affrontés dans un corps-à-corps d'une extrême violence, selon les témoignages de rescapés. «Ne franchissez pas la frontière, ne provoquez pas de troubles», a-t-il lancé. Les relations entre la Chine et l’Inde contemporaines sont caractérisées par des différends frontaliers (en), qui ont provoqué trois conflits militaires : la Guerre sino-indienne de 1962, l’incident de Chola (en) en 1967 et l’escarmouche Sino-Indienne de 1987 (en) [5]. Il y aurait également des victimes chinoises. Inde. En 2010, le différend frontalier n'est toujours pas réglé[20]. 1951. Des militaires indiens et chinois se sont battus, dans la nuit de lundi à mardi, dans une vallée du désert montagneux du Ladakh, située au nord de l'Inde, et frontalière de la Chine. Nehru réclame dans deux lettres envoyées au président américain John Fitzgerald Kennedy l’intervention aérienne des États-Unis[5]. Quelques années plus tard, en 2017, la Chine a entrepris la construction d'une route à usage militaire dans le Doklam, une région montagneuse frontalière du Bhoutan, de la Chine et de l'Inde. Des affrontements le 15 juin Jawaharlal Nehru, qui avait tenté de se rapprocher de la Chine, fut brisé par la guerre sino-indienne et prit conscience qu'il avait été trompé par Mao Zedong et Zhou Enlai. New Delhi installe un poste militaire au-delà de la ligne Mac Mahon qui délimite la frontière depuis la colonisation britanni… «Je veux assurer le pays que le sacrifice de nos soldats n'aura pas été en vain», a de son réagi déclaré le Premier ministre indien Narendra Modi mercredi, lors de sa première déclaration publique sur le sujet, assurant que l'Inde voulait «la paix». Non, Didier Raoult ne quitte pas la France pour la Chine, Le Panchen Lama «mène une vie normale», selon la Chine. L'Inde et la Chine pourront aborder leurs différends aujourd'hui à Pékin à l'occasion de la 7e réunion des représentants du groupe des Brics sur la sécurité. Publié le 11/06/2020 - 10:44. Temps de lecture 1 min . L'armée chinoise occupe les territoires de l'Aksai Chin au Cachemire et du futur État indien de l'Arunachal Pradesh, dans l'Assam, des zones très montagneuses revendiquées par la Chine. Cependant, pour d'autres spécialistes, Nehru est critiqué pour avoir sacrifié avant 1962 en vain le Tibet pour développer l'amitié entre l'Inde et la Chine[11]. Nonetheless, the inconsistency of Soviet announcements in autumn 1962 clearly reflect Soviet oscillation between Chinese and Indian standpoints and therefore the implicit weight of the Indian factor. La dernière modification de cette page a été faite le 27 septembre 2020 à 13:37. La construction de cette route stratégique, permettant à la Chine d'acheminer rapidement hommes et matériels à sa frontière avec l'Inde, a provoqué pendant plusieurs mois un face à face extrêmement tendu entre les deux nations, avant qu'un accord ne soit finalement signé le 29 août 2017[22]. Asie. Entre le succès chinois et l’échec soviétique à Cuba, le contraste est saisissant. Le conflit fit émerger des tensions provoquées par le renforcement des lois anti-opium du gouvernement Qing en réponse à l'intensification par les Britanniques de leurs exportations illégales en Chine de lopium q… Le premier affrontement militaire meurtrier entre la Chine et l'Inde en 45 ans. Publié le 21 septembre 2020 à 17h28. Le 14 novembre 1962, vers la fin de la guerre sino-indienne, le gouvernement de Nehru ordonna la formation d'une force d'élite de guérilla, les Forces spéciales des frontières, incorporant essentiellement des réfugiés tibétains[15]. Sur la route entre Srinagar et Leh, la capitale du territoire du Ladakh, le 28 mai 2020. La Chine n’a pas intérêt à voir l’Inde offensée se transformer en allié des États-Unis en matière économique et militaire», fait remarquer Alexandre Lomanov. «Mais cela ne signifie pas qu'elle s'apprête à entrer en guerre», a-t-il nuancé. Mais pour les pays qui se partagent la région, cette barrière de 2400 km entre le sous-continent indien , le Tibet chinois et l'Asie centrale est aussi un enjeu stratégique capital. Depuis des dizaines d'années, la frontière entre la Chine et l'Inde est source de tensions entre les deux pays. « une guerre totale entre les deux nations les plus peuplées au monde pouvant rivaliser avec la confrontation dans les Caraïbes en termes d’implications sur le long terme », « accouché de l’Asie moderne en forgeant des alliances encore intactes aujourd’hui : l’Inde avec les États-Unis, le Pakistan tourné vers la Chine, malgré ses liens avec les Américains », « comme un acteur irrationnel, guidé par un dictateur fou et avide d’imposer le communisme dans le monde entier », « à mesure que la Chine s’est rapprochée des États-Unis à la fin des années 1960, puis après son ouverture à la fin des années 1970 et son intégration dans le système capitaliste mondialisé, une lecture moins manichéenne s’est faite jour. La Chine a accusé l’Inde d’être responsable de l’incident en ayant franchi à deux reprises la frontière contestée, mais n’a pas publiquement fait état de morts de son côté. La Chine veut lancer sa première sonde vers Mars en juillet. La Chine a refusé de confirmer des pertes, mais des médias indiens ont fait état d’au moins 40 soldats chinois tués ou grièvement blessés.
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