archiprêtre cathédrale strasbourg

Le mur séparant la chapelle de la nef a été abattu, mais les 5 piliers de soutènement ont été bien sûr conservés. Sur les pierres lessivées par les eaux de pluie, l'acidification accentue les phénomènes de ravinement des lits les plus tendres, sous l'effet des ruissellements, ce qui met parfois en évidence la stratification. On a également souligné l'expressivité dramatique des deux sculptures représentant l’Église et la Synagogue, véritables chef-d'œuvre qui relèveraient à la fois des grands courants français et germaniques. La direction des travaux passe donc de l'évêque à la municipalité. La cathédrale de Strasbourg est assurément un des chefs d’œuvre de l’architecture médiévale, mêlant le style roman de son abside et de son transept au style gothique de sa nef et de sa façade. Il a été restauré au XIXe siècle par le sculpteur statuaire Jean Vallastre qui est à l'origine du groupe statuaire figurant le martyre de saint Laurent. ... • L'archiprêtre de la Cathédrale de Strasbourg La très grande majorité des orgues se situent en tribune, de l'autre côté de la façade du parvis. Messe de la Toussaint à la cathédrale de Metz . Ce groupe avait prévu de fabriquer une bombe avec du TATP et de la déposer sur le parvis au milieu du marché de Noël qui se déroulait alors. La plus belle manifestation de cet ensemble architectural est la galerie des apôtres, située au-dessus de la rosace. La couleur verte représente le rameau qui jaillit de la souche de Jessé (le pied de Juda). La crypte est composée de trois nefs, séparées par des piliers cruciformes et des colonnes alternés (les deux premières travées orientales seules présentent cette alternance). Après l'incendie de 1176 qui détruit les parties orientales de la cathédrale, Henri d'Asuel dit Hasenbourg, nouvel évêque de Strasbourg de 1180 à 1190, décide la construction d'une quatrième cathédrale, devant être plus belle que celle de Bâle, qui vient d'être achevée. Les 146 marches de la flèche mesurent environ 22 cm. Chapitre cathédral : deux chanoines installés. En 1935, le facteur strasbourgeois Edmond Alexandre Roethinger reconstruit l'orgue dans un style plus français[réf. Horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg Dans la cathédrale de Strasbourg, rien n’est insignifiant, tout prend sens pour celui qui sait regarder et surtout celui qui sait écouter. À la droite du Christ, les élus, à sa gauche, les réprouvés. Les vitraux du triforium représentent les ancêtres du Christ suivant la généalogie que donne Luc dans son évangile. Une seule rose en effet, l'éclaire depuis le mur intérieur de la façade du parvis. Le portail latéral nord est décoré de statues représentant les vertus, terrassant les vices. La flèche, du fait de sa hauteur exceptionnelle de 142 mètres (la plus haute de toute la chrétienté à cette époque, battant le record de la tour de la cathédrale de Vienne dont la flèche achevée en 1433 culminait à 136,4 mètres de haut) ferait injure au sentiment d'égalité. Le grand doyen de la cathédrale exigea à la même époque, la destruction de la frise jugée indécente qui courait à la base de la rampe. À la prétendue croix, au sommet de la flèche, on a abattu les ornements arabesques et les extrémités regardées à tort comme des fleurs de lis. Fils de Louis Bockel ©. Théologien et archiprêtre de la cathédrale de Strasbourg, Michel Wackenheim consacre un petit livre érudit à la crèche de Noël. La lisibilité de son dessin en fait un chef-d'œuvre du genre. La première cathédrale est remplacée durant le VIIIe siècle par un édifice plus important, terminé sous le règne de Charlemagne. Le pilier central du bras nord est cylindrique. Le nouveau chœur est solennellement inauguré le 21 novembre 2004 par Mgr Doré, entouré du cardinal Jean-Marie Lustiger, archevêque de Paris, et du cardinal Karl Lehmann, évêque de Mayence, en présence du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Au Moyen-Âge, Strasbourg est d’abord une ville libre du Saint-Empire romain germanique, dont le seigneur est l’évêque. Pour se donner une idée de la hauteur de l'édifice, les tours de la cathédrale Notre-Dame de Paris atteignent 69 m et la flèche, située au centre du toit de la nef, atteignait les 96 m, avant sa destruction lors de l'incendie du 15 avril 2019. Les cloches I à IV (cloches d'horloges) sonnent par tintements via marteaux à frappe lâchée, les heures. Il est orné en son centre d'un vitrail moderne, représentant la Sainte Vierge, à qui est dédiée la cathédrale. Le destin de la Synagogue n'est nullement d’être condamnée à jamais, car elle sera sauvée à la fin des temps quand elle rejoindra Dieu par des noces mystiques : « Je te fiancerai à moi pour toujours » (Osée : 2,22). La cloche sonne en Si 2 et ne sonne avec d'autres cloches de la cathédrale que pour la messe du soir du mercredi des cendres, le 2 novembre (commémoration des fidèles défunts) et lors des grands deuils. Cette sculpture du roi Salomon remplace la figure gothique détruite pendant la Révolution française. Aux quatre coins de Strasbourg, Capitale de Noël, des chorales vous invitent à des moments inattendus de partage et d’émotion pour chanter ensemble l’esprit de Noël. Par ailleurs, deux statues ont été ajoutées au XIXe siècle : à droite, la figure d’un des architectes de la cathédrale maître Erwin de Steinbach et à gauche, une statue de jeune femme dotée des attributs classiques du sculpteur sur pierre. Le nom du maître d'œuvre n'est pas connu non plus. Il s'agit de son dernier travail et également d'un de ses plus grands chefs-d'œuvre. Elles sont des établissements publics du culte, c'est-à-dire des établissements publics, dotés de la personnalité juridique de droit public, chargés de veiller à l’entretien des édifices cultuels et d’administrer les biens et revenus affectés à l’exercice du culte, en réglant les dépenses et en assurant les moyens d’y pourvoir[51]. Il s'agit d'une traduction libre de l'allemand Schlagton et de l'anglais Strike tone. Il dresse la nouvelle façade gothique et la rosace au-dessus du portail d'entrée. À remarquer : « l'homme le plus fort de la cathédrale ». Aux deux portails latéraux, on démonta vingt-quatre statues sur piédestaux ; toutes les figures en bosse placées dans les cannelures des cintres des deux portails ; les deux bas-reliefs au-dessus des deux portails ; les trois grandes statues équestres représentant les rois Clovis et Dagobert et l'empereur Rodolphe d'Habsbourg ; treize statues au-dessus de la rosace avec des figures en bas-relief, travaillées en bosse… Quatre pommes de pin, servant d'ornement aux tourelles, furent abattues ; les ignorants vandales les prenaient pour des fleurs de lis. La cathédrale est la proie des flammes à de multiples reprises, en 873, 1002 et 1007. En 1793, les révolutionnaires, par la bouche d'un aventurier originaire de Lyon, séminariste défroqué, jacobin et membre de la Convention nationale nommé Antoine Téterel, exigent qu’on démolisse la flèche de la cathédrale de Strasbourg jusqu'à la hauteur de la plate-forme. Elles sonnent en si bémol 4, do 5, ré bémol 5 et mi bémol 5. En décembre 2000, un groupe terroriste islamiste, soupçonné d'appartenir au GSPC, a tenté d'organiser un attentat contre la cathédrale[59]. La tour de croisée (la tour de Gustave Klotz) se voit recouverte d'une charpente provisoire et d'un carton bitumé en 1945. Au sud, le deuxième personnage de la première fenêtre de la quatrième travée est Juda. Ils sont sculptés d'une manière très fouillée et constituent un chef-d'œuvre de l'art flamboyant. Siège, disputé durant la Réforme d'évêques qui ont été suffragants de la province de Mayence jusqu'au concordat de 1801, elle est ensuite exclusivement affectée au culte catholique romain. En 1944, un bombardement américain endommage la tour de croisée (la tour de l'architecte Gustave Klotz) et le bas-côté Nord. La cloche mi bémol 3 du Beffroi s’est fêlée au printemps 2006 et a été refondue à Strasbourg par le fondeur André Voegele de Strasbourg-Kœnigshoffen la même année et pèse 1 550 kg. Sa fonction de responsable du chantier de la cathédrale a été officialisée le 16 octobre 1284 dans un contrat avec la chancellerie de la ville[12]. La flèche elle-même fut endommagée : elle reçut en tout treize projectiles. Le grand orgue de la cathédrale[39], bien que très orné, est de taille modeste. Le 23 novembre 1944, Maurice Lebrun, spahi du 1er régiment de spahis de la 2e division blindée du général Leclerc, alla donc hisser le drapeau français au sommet de la cathédrale sitôt que la libération de Strasbourg en fut au point où l'avant-garde française put accéder à la cathédrale. Sa forme carrée est encadrée par quatre piliers. Quatre anges réveillent les morts en soufflant dans des trompettes. Jacques Wimpfeling qualifie cette tour de style gothique tardif de « huitième merveille du monde »[29]. Déjà après l'incendie de 1150, les parois orientales du transept avaient été refaites. -. Michel Wackenheim est le dernier-né d’une famille de quatre garçons dont trois sont prêtres. Le beffroi abrite encore une autre cloche de volée, la Torglocke, aujourd’hui appelée Zehnerglock (cloche de dix heures) et qui se trouvait à l'origine dans l'octogone de la flèche. On peut voir dans la partie gauche du côté est l'ancienne niche romane, assez majestueuse, de l'autel Saint-Laurent. ]C'est l'histoire qu'on raconte dans la ville de Strasbourg,Les nuits d'été, quand, lune et étoiles éteintes,Le vin rhénan est bu, et que les fées fument des couronnes en boucles[...] ». Jean Hermann nous décrit ainsi, dans ses Mémoires, les dégâts révolutionnaires : « Au grand portail, on démonta quinze grandes statues sur piédestaux ; on abattit un grand nombre de figures représentant soixante et dix faits historiques de la Bible, taillées dans des cannelures en bosse ou bas-reliefs. D'autres sont conservées à l'intérieur du barrage Vauban, derrière des grilles. Elle est aujourd'hui la cathédrale la plus élevée du Grand Est et la deuxième de France après Rouen. Le frontispice de la cathédrale est richement orné. Motif : les sources présentées ne prouvent pas sa notoriété. Lors des sondages effectués à partir de 1905 par l’architecte Johann Knauth et les services de la Fondation de l’Œuvre Notre-Dame, on a retrouvé les fondations de 1015, elles-mêmes réutilisées à partir de 1277, lorsque l’évêque Conrad de Lichtenberg entame la construction de l’actuel massif occidental. Elle est réservée à la prière et à l’adoration du Saint-Sacrement. Les façades et la statuaire sont restituées par les sculpteurs Jean Vallastre (1765-1833), Étienne Malade et Philippe Grass (1801-1876). La hauteur atteint vingt-six mètres. Ce portail est plus récent que la construction principale, datant de l’époque française. Les arcs-boutants sont en nombre limité (il n'y en a qu'à l'avant) et sont tous isolés par des murs, du moins par rapport et contrairement à celles de la cathédrale Notre-Dame de Paris. En face, du côté ouest, c'est-à-dire contre le mur de l'abside de l'actuelle chapelle Saint-Laurent, se trouve une monumentale sculpture du mont des Oliviers. Ces deux statues ont été déposées au musée au début du XXe siècle pour les protéger de la pollution et des intempéries et ont été remplacées de part et d'autre du portail par des copies. Sur les socles des statues, on peut observer d'un côté les signes du zodiaque, et de l'autre les principaux travaux des champs — notamment le passage au fouloir. La Fondation de l'Œuvre Notre-Dame, Œuvre à sainte Marie en 1224, Loge suprême du Saint-Empire en 1459, continue sa vocation initiale de collecter des fonds pour la cathédrale mais a perdu celle de maître d'ouvrage. De Bâle à Strasbourg, le Rhin est flanqué de deux massifs jumeaux, à ligne de crête quasi horizontale et rectiligne, comme de part et d'autre du Nil, d'Assouan à Thèbes-Luxor. Elle est depuis 1988 le siège d'un archidiocèse propre. Ce texte, intitulé Règlement des tailleurs de pierre de Strasbourg, a été amendé en 1464 et 1469, homologué en 1498 par l'Empereur Maximilien, et révisé en 1563. Ah bon, mais comment ça ? Débuté en 1848 et terminé en 1888, il mesure un peu plus de 169 mètres de hauteur. La voûte d'arêtes se termine à l'ouest par un pontil à l'italienne. Les cloches 1 à 8 et 11 à 16 sonnent à la volée les offices, angélus, glas… Le plénum exclut les cloches 9 et 10. La cathédrale de Strasbourg est une des seules grandes cathédrales de France dont la tour est dotée d'une flèche, typique de l'architecture germanique. Il est muni d'une traction mécanique suspendue. Des statues ont été placées contre chaque pilier, certaines d'entre elles étant attribuées à Woelflin de Rouffach. Les dépenses de la fabrique sont notamment les salaires de l'intendant, des gardiens, etc., le chauffage en hiver, l'éclairage, le dispositif de sécurité sous alarme, l'entretien des cloches, des orgues et de l'horloge astronomique. Le plan original de la façade, dessiné par Erwin de Steinbach, comportait deux étages seulement et deux tours. Le manque de moyens financiers est souvent évoqué. Liste des cathédrales catholiques romaines de France, Liste des cathédrales de France protégées aux monuments historiques, Liste des monuments historiques de Strasbourg, Liste des monuments historiques du Bas-Rhin, http://www.amis-cathedrale-strasbourg.eu/, Exploration tridimensionnelle du tympan du portail principal, Portail des monuments historiques français, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Cathédrale_Notre-Dame_de_Strasbourg&oldid=176639199, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Cloche dite « du Saint-Esprit », ou « des Morts » ; Totenglocke (le Grand Bourdon), Beffroi central (au-dessus de la verrière ouest), Jean Chrétien Quingelberger, Ammeister Tobias Städel, Cloche de la Retraite ou Feierabendglocke, Cloche de dix heures dite « Zehnerglock » (Cloche du couvre-feu), Cloche des saints Jean-Baptiste et Jean l'Évangéliste (le Petit Bourdon), Cloche des apôtres Pierre, Paul et Thomas et évangéliste Marc, André Voegelé, Strasbourg et Frère Michael, Maria Laach, Cloche des Martyrs Laurent, Étienne, Modeste Andlauer et André Bauer, Cloche du Pape Léon IX, des saints évêques Amand, Arbogast, Martin et Boniface, Cloche des saints moines Benoît, Colomban, Pirmin et Bernard, Cloche des saintes Odiles, Attale, Élisabeth de Hongrie et Marie Madeleine, Cloche des saints Materne, Fridolin, Morand et Déodat, Cloche des saintes Eugénie, Aurélie, Brigide et Walburge, Cloche des saints Florent, Ludan, Amarin et Landolin, Cloche des saintes Adélaïde, Richarde, Ermengarde et Cunégonde. Le projet de la seconde tour à flèche revint plusieurs fois. Cette crypte offrait un ample déambulatoire de 4,6 mètres de large et, de plus, le confessio de type crypte-halle n'existait pas encore et n'a été créé que plus tard, sans communication avec le déambulatoire. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La couleur verte est associée au monde végétal. L'orgue Silbermann est totalement perdu à cette occasion et la réputation de Koulen totalement ruinée[réf. L'architecte Gustave Klotz (1810-1880) restitue, à la suite des dégâts causés par les bombardements de la guerre de 1870, une tour de croisée néo-romane pendant la période d'annexion à l'Empire allemand. Les rares clochers qui l’ont surpassée en Europe avant cette date ont tous fini par céder sous leur propre poids ou à cause des intempéries et surtout de la foudre. Puis, au-dessus, la rosace, œuvre d'Erwin de Steinbach en constitue le point central. Michel Wackenheim est le dernier-né dune famille de quatre garçons dont trois sont prêtres. Ce monument unique en occident ne cesse de fasciner les générations. Michel Ambroise Wackenheim, né le 7 décembre 1945 à Mertzwiller dans le Bas-Rhin, est un prêtre catholique français. Cet orgue reste jusqu'en 1981, date où il est reconstruit par Alfred Kern, à partir de travaux de Michel Chapuis. Au centre, la statue sculptée par Jean Vallastre en 1828 représente le roi Salomon, surmontant deux petites statues rappelant son fameux jugement préfigurant le Jour du jugement. La chapelle Sainte-Catherine[36] est située dans le bas-côté sud à proximité immédiate du transept. À la mort de Robert, en 1037, les parties orientales sont probablement achevées. Les colonnes dépassant la tour peuvent ainsi donner une impression de continuité. C’est une technique antique qui permet de créer une sorte de semelle stable sur laquelle élever la maçonnerie des fondations. Archiprêtre : Dominique Thiry ... 2020 . Deux autres portails sont sur les côtés de l’édifice, au niveau des transepts. Cette très petite plate-forme carrée (douze personnes s'y sentiraient serrées) marque à une altitude de 132 mètres la fin de la flèche et le début de la pointe. En 1716, André Silbermann, alors au sommet de son art[réf. Dans la chapelle de la Croix ou de Sainte-Catherine, cinq statues… ». La cloche I, avant d'avoir pour rôle la répétition des heures juste après la cloche II, était la cloche du Tocsin. On raconte que le prestigieux prêcheur de la cathédrale, Jean Geiler de Kaysersberg — dont les os reposèrent un temps sous la chaire — en perdit son sang-froid, jaloux de l'attention que recevaient les grossiers pantins[réf. Ils sont suivis, là où les arêtiers se rejoignent, par quatre autres escaliers, et enfin par la corbeille et la croix. Michel Wackenheim a fait ses études secondaires au collège de Landser, chez les Pères Salésiens[1]. Commencées en 1015, ces fondations uniques au monde[réf. Entre les gâbles des ouvertures, le Christ est représenté assis, une épée pointant vers sa bouche. Mgr Jean-Pierre Grallet, archevêque de Strasbourg, le nomme chanoine du Chapitre le 29 juin 2009[1] et archiprêtre de la Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg le 27 septembre 2009[2]. La nef s'élève sur trois étages et contient une riche collection de vitraux. L'architecture gothique sera redécouverte à la fin du XVIIIe siècle et célébrée au XIXe siècle par les artistes romantiques. nécessaire] ne furent achevées qu'en 1028, année de la mort de l'évêque, treize ans après le début des travaux. Un poème décrit cette cathédrale, ornée d'or et de pierreries par l'évêque Ratald[° 3]. L'orgue de chœur[40] date quant à lui de 1878 et est l'œuvre de Joseph Merklin, facteur d'orgue à Paris, alors concurrent de Cavaillé-Coll. En 1987, une nouvelle cloche, coulée à Karlsruhe, est installée au beffroi, sonnant en sol bémol 3. L’entrée du souterrain se situerait, toujours selon la légende, au fonds du puits qui se trouverait dans la cave d’une maison située juste en face de la cathédrale rue des Grandes Arcades, l'ancien magasin de jouets Wéry. Ces rayons ont été commentés et étudiés par Maurice Rosart[57], qui pense que le phénomène a été voulu, le dessin du vitrail se focalisant selon lui sur le pied gauche du personnage représenté, alors que l'astronome André Heck rapporte, lui, dans une de ses publications « une haute probabilité qu'il s'agisse d'un hasard » sur la base d'une étude de Louis Tschaen[58] qui évoque un phénomène ayant « beaucoup de chances d'avoir un caractère purement accidentel » et un « concours de circonstances » à « l'effet particulièrement heureux[° 9] ». Sur la première plate-forme, située à (66 mètres) de haut, se trouve un refuge abritant notamment un mécanisme d'horloge et quelques pièces de la cathédrale exposées. Le sculpteur semble s’être inspiré du texte biblique : « Les lances seront brisées et l’épée tombera de la main. La texture satinée de la patine donne au grès vosgien un aspect lisse[23],[24]. Entre 1647 et 1874, pendant plus de deux siècles, elle fut le plus haut édifice du monde avec ses 142 mètres de hauteur. Au solstice d'hiver, un rayon blanc produit sur ce Christ un effet identique. En septembre 1681, la ville restitue la cathédrale Notre-Dame aux catholiques[16], ainsi que quarante autres églises. Le premier maître d'œuvre attesté du chantier de la cathédrale est Erwin de Steinbach. En 1015, l'évêque de Strasbourg Werner de Habsbourg et l'empereur Henri II posent ensemble la première pierre d'une nouvelle cathédrale sur les ruines de l'édifice carolingien. Il change complètement le projet de la flèche. Depuis le dernier trimestre 2004, le chœur est réaménagé sur décision de Mgr Joseph Doré, archevêque, afin de le rendre conforme aux aspirations liturgiques du concile Vatican II. Ouverture de la cathédrale durant le confinement . Des statuettes du XVIIIe siècle remplacent certaines qui ont été subtilisées. Jubilé du monde de la santé à la cathédrale . Il s’agit de la somptueuse sonnerie de cloches, la plus étoffée de France, considérée par de nombreux experts campanologues comme l’une des plus parfaites en Europe. À la façade vis-à-vis du château royal, ci-devant palais épiscopal : quinze statues sur piédestaux ; deux bas-reliefs en bosse au-dessus des deux portes. Avant 1793, la cathédrale possédait treize cloches, dont huit dans le beffroi de façade et cinq dans l'octogone de la tour. On en forgera des socs » (Isaïe 2,4). Selon les études, des sculpteurs partis de Sens auraient gagné Chartres, puis la Bourgogne avant de rejoindre Strasbourg, alors que d'autres études concluent plutôt à la simultanéité de ces chantiers. nécessaire]. Le petit chien triste est également l'emblème de Saint Alexis car il était le seul à avoir reconnu son maître[34]. Michel Wackenheim a été ordonné prêtre par Mgr Léon-Arthur Elchinger en la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg le 27 juin 19711. L'introduction de la Réforme met fin à la production artistique qui se trouva privée d'un de ses principaux mécènes habituels : l'Église catholique. Dans le croisillon nord, un très bel ensemble sculpté et polychrome, datant du début du XVIe siècle et méritant une sérieuse restauration, représente le mont des Oliviers. Strasbourg étant considérée comme une ville allemande par les pangermanistes, sa libération ne pouvait se faire que lorsque les nazis auraient été suffisamment affaiblis pour que toute la France fut libérée. Watch Queue Queue La légende raconte qu'il s'agit d'un architecte concurrent de celui ayant construit le pilier des Anges, prouesse architecturale de l'époque. Autrefois, le Diable survolait la terre, en chevauchant le vent. Cet espace rhénan évoque une « Petite Égypte » : le Rhin y coule du sud au nord, comme le Nil, et se jette dans la mer en delta tout comme le Nil. Sa passion pour le chant liturgique et la musique sacrés mène Michel Wackenheim à créer de nombreuses chorales d’enfants et à réaliser plusieurs disques de musique religieuse. Un hommage a été rendu en la cathédrale ... né à Roubaix le 5 février 1907 et décédé à l’âge de 93 ans. Malheureusement, aucun document officiel ne permet d’attester cette histoire. Son secrétaire particulier Bormann aurait confié[19] que le Führer comptait « transformer la cathédrale de Strasbourg en monument national puisqu'elle était revendiquée à la fois par les catholiques et les protestants ». À noter également l'Église et la Synagogue (voir chapitre Les portails latéraux). Il sera enlevé en 1852. En 1993, une petite cloche la bémol 4, également coulée à Karlsruhe, est montée dans la tour de croisée dite tour de Gustave Klotz après la fin de sa restauration l'année précédente, bientôt rejointe par une cloche mi bémol 4, coulée à Karlsruhe en 2004. Et, au lieu de construire la flèche assez simple munie d'un escalier central prévue par Ulrich d'Ensingen, Jean Hültz construit une flèche très complexe, où chacun des huit arêtiers porte une succession de six petits escaliers à vis hexagonaux imbriqués les uns dans les autres. Le groupe supérieur comprend le Christ, assis, entouré d'anges portant les instruments de la Passion. Au portail connu sous le nom de Saint-Laurent furent abattues dix statues sur des piédestaux ; sous un baldaquin, saint Laurent couché sur un gril, au-dessus du portail ; trois autres statues dans l'intérieur du baldaquin. Recensement des vitraux anciens de la France, Volume V, Cathédrale de Strasbourg, pp. Le parvis est très étroit par rapport aux habituels parvis des grandes cathédrales de France. Un autre accident météorologique frappe en 1647 la basilique de Stralsund. archipretre@cathedrale-strasbourg,fr 03.88.21.43.34 Elle est fondée en 1015 sur les vestiges d'une précédente cathédrale et sera élevée à partir de 1220 par la ville libre de Strasbourg, riche république marchande et financière, dans le style gothique [2]. This video is unavailable. Le portail latéral sud, de la fin du XIIIe siècle, illustre la parabole des dix vierges. En 2009, deux ensembles de vitraux très abîmés du bas-côté sud (XIIIe et XIVe siècles) sont déposés pour être restaurés dans des ateliers de maîtres-verriers à Aiserey et à Troyes : ils ont été remis en place en 2010. La première des trois messes de la journée y a lieu à 7h30 avant l’ouverture de la cathédrale aux touristes. Un des trésors de la cathédrale est inaccessible au public. Ce dédoublement des voies s’observe à travers toutes les figures du portail également dédoublé par deux entrées : deux tympans, deux mères, deux enfants. La deuxième plate-forme, à 100 mètres de haut, marque la fin de la tour et le début de la flèche. Les vitraux extérieurs (1348) sont l'œuvre de Johannes de Kirchheim. Klaus de Lohr (façade : beffroi au-dessus de la galerie des apôtres entre les tours) ; Jacques de Landshut (sacristie Saint-Laurent) ; Bernard de Heidelberg (chapelle Saint-Laurent et renouvellement des voûtes de la chapelle Sainte-Catherine) ; Jean-Laurent Götz (murs à l'extérieur le long des bas-côtés et façade : maison des gardiens sur la plate-forme) ; Hauteur du sol au sommet du clocher : 100, Hauteur du sol au sommet de la flèche : 132, Hauteur du sol au sommet de la pointe : 142,11, Orgue de chœur : Guillaume Nussbaum, Arthur Skoric et Benoît Clavier, Joseph Garnier (14 messes pour chœur à cappella, 1775), M. Jean Haeringer, délégué régional du patrimoine à la, M. Albert Rosenstiehl, avocat, consul honoraire de.

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