Voici les descendants de la branche ainée des Habsbourg, avec quelques mises à jours. De même ses gants — contrairement à l'usage de l'époque — remplis de coton font naître des rumeurs sur les circonstances de sa mort[5]. C'est par cette lettre que l'empereur et l'impératrice ont pu connaitre les péripéties du drame. », « Ma mère, je n'ai plus le droit de vivre : j'ai tué… », https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Drame_de_Mayerling&oldid=174617590, Article contenant un appel à traduction en allemand, Catégorie Commons avec lien local différent sur Wikidata, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Finissons-en ce soir même ! Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. On se retrouve aujourd'hui pour un nouvel épisode de l'émission culturelle, historique et documentaire, Secrets d'Histoire, présentée par Stéphane Bern et diffusée sur France 2. Craignant de ne pouvoir y arriver seul, il avait proposé à Mizzi Kaspar, une de ses maîtresses de l'accompagner dans la mort. L'infante Marie-Josèphe de Bragance était en effet l'épouse du duc Charles-Théodore en Bavière, frère préféré de l'impératrice Elisabeth. Ils sont à mille lieues d’imaginer la tournure soudaine que va prendre leur vie avec l’arrivée de la guerre, moins de trois ans Tout lire… multiplie les incartades, tant dans sa vie publique que privée. 21 octobre 1911. Vers six heures du matin, Rodolphe se tua d'une balle dans la tête. Craignant également de mourir avant d'avoir eu le temps d'accomplir son œuvre de libéralisation de l'empire (comme le père de Guillaume II, Frédéric III, mort en 1888 après trois mois de règne), Rodolphe est également très affecté par le sort tragique du roi de Bavière Louis II. À l'âge de six ans et suivant la tradition, comme le voulait l'éducation des princes de l'époque, le petit Rodolphe « passe aux hommes », ainsi séparé de sa sœur aînée bien-aimée Gisèle et confié à un précepteur, le général-comte d'origine lorraine Charles-Léopold de Gondrecourt (de)(1814 – 1888), héros des guerres de l'Empire et grand maître de la cour, connu pour sa sévérité. L'empereur accepta. En 1125, Otto devient landgrave de Haute-Alsace, alors que ce landgraviat était aux mains des comtes d'Eguisheim. Pour préserver l'image de la dynastie, l'empereur et roi François-Joseph fera l'impossible pour obtenir du pape Léon XIII que son fils soit inhumé chrétiennement dans la crypte impériale du couvent des Capucins (envoi après le télégramme diplomatique officiel d'un autre télégramme codé dans lequel l'empereur annonce que son fils a été tué), et non à l'écart comme l'Église l'impose à l'époque à tous les suicidés (la rumeur du suicide se propagera cependant jusqu'à Rome où le cardinal Rampolla, secrétaire d'État de Léon XIII, tentera sur ce fondement de s'opposer aux obsèques religieuses de l'archiduc - en conséquence de quoi, en 1903, l'empereur-roi usera de son droit d'exclusive pour empêcher l'élection du cardinal Rampolla à la papauté). Rodolphe IV, futur empereur Rodolphe I er, fils d'Albert IV, renforça la puissance de sa maison durant le Grand Interrègne en profitant de la situation chaotique pour acquérir des gages impériaux, promesses d'héritage et autres titres, telle l'avouerie de l'abbaye de Saint-Blaise en 1254, qui lui ouvrit le sud de la Forêt-Noire. Charles, Zita et leur fils Otto d'Autriche et l'empereur Charles et l'Impératrice Zita sur leurs lits de mort à Madère (pour Charles) le 1er avril 1922. À la suite de ses nombreuses liaisons, le prince héritier contracte une forme de blennorragie très grave. Marie aurait eu notamment une blessure au crâne[4]. Dès les premiers jours, l'hypothèse se fait jour selon laquelle le drame participe d'un double meurtre commis par des services secrets. Le danger qui me menace est de nature politique. « Stéphanie ! Présentation. Issue de la maison de Habsbourg-Lorraine.Sa famille l'a surnomme « Erzsi », diminutif affectueux hongrois. Le 28 janvier, Marie Vetsera et Rodolphe quittent chacun de leur côté Vienne pour se rendre au pavillon de chasse de Mayerling, où le prince héritier doit chasser avec le comte Joseph Hoyos et son beau-frère, le prince Philippe de Cobourg (époux de la sœur de Stéphanie). Laborieusement, la Cour impériale tente d'accréditer la … Rodolphe saisit alors son revolver et tua Marie d'une balle dans le sein. Il obtient aussi l'avoue… L’archiduc Rodolphe d’Autriche, né le 5 septembre 1919 à Prangins en Suisse et décédé à Bruxelles le 15 mai 2010 (à 90 ans) est le sixième enfant de l’empereur Charles et de l’impératrice Zita d’Autriche. Mourons dans les bras l'un de l'autre ! Nous sommes alors au début du XIIe siècle. De nombreux documents ont toutefois été détruits par les Habsbourg, ce qui ne permet pas de répondre à toutes les questions soulevées par cette hypothèse. L'infante Marie-Thérèse de Bragance était quant à elle l'épouse de l'archiduc Charles-Louis, frère de l'empereur François-Joseph dont le petit-fils fut l'empereur Charles Ier d'Autriche. Voici la descendance de l’empereur Charles et de l’impératrice Zita d’Autriche-Hongrie : 8 enfants, 33 petits-enfants, 110 arrières-petits-enfants, 37 arrières-arrières-petits-enfants.. Otto ép Princesse Regina de Saxe-Meiningen (7 enfants, 22 petits-enfants et 8 arrière-petits-enfants ). Werner II, un des fils de Radbot, est le premier à prendre le titre de comte de Habsbourg. Portraits des amants à des âges presque analogues. En 1911, il épousait Zita de la famille des Bourbons de Parme. », « Nous ne pouvons plus vivre ! Le drame de Mayerling est un événement qui se déroule le 30 janvier 1889 : l'archiduc héritier d'Autriche Rodolphe, fils de l'empereur François-Joseph I er d'Autriche et de l'impératrice Élisabeth, dite « Sissi », est retrouvé mort en compagnie de sa maîtresse, la baronne Marie Vetsera, une fille mineure, dans son pavillon de chasse de Mayerling. L'infante Marie-Josèphe de Bragance était en effet l'épouse du duc Charles-Théodore en Bavière, frère préféré de l'impératrice Élisabeth. Ils se répétaient : « Nous ne pouvons plus vivre ! Rodolphe saisit alors son revolver et tua Marie d'une balle dans le sein. Cette version a été longtemps regardée avec suspicion, dans la mesure où elle était contredite par les annonces officielles de la Cour impériale. (Zita Sébastien Marie-des-Neiges Michael Gabriel Raphael Marcus d'Aviano de Habsbourg-Lorraine) Princesse . Il est le fils aîné et l'unique héritier de Albert IV le Sage ( 1239), comte de Habsbourg, et d'Edwige de Kybourg ( … Ses derniers mots ont été un simple nom: «Jésus». Ah non, elle ne représente qu'un malheur privé. Mais le lendemain, le palais donne une nouvelle version : celle de la crise cardiaque. La naissance de la petite princesse, surnommée « Erzsi », est une déception pour ses parents qui espéraient un fils. Née en 1892, soit trois ans après la tragédie, l'impératrice Zita (décédée en 1989) affirma en 1983 que le couple avait été assassiné pour des raisons politiques[1]. Mourons dans les bras l'un de l'autre ! Proche des milieux progressistes et libéraux, le seul moyen qu'il ait trouvé pour critiquer la ligne suivie par son père est d'écrire de nombreux articles dans divers quotidiens viennois, publiés sous plusieurs pseudonymes, où il défend son idéal. Ce comportement jugé pusillanime lui vaut de fréquentes et violentes querelles avec son père. La mort de l'archiduc Rodolphe de Habsbourg a donné lieu à plusieurs adaptations librement inspirées de l'histoire. Dans Les entretiens de l’Impératrice Eugénie de Maurice Paléologue, la dernière souveraine des Français, très amie avec le couple impérial d'Autriche-Hongrie, explique à l'auteur que l'impératrice Élisabeth lui a confié ce qui se serait passé cette nuit-là, lors de son dernier séjour au cap Martin. Je me permets de rappeler la mémoire de Ses Augustes Parents, l’Empereur Charles et l’Impératrice Zita, dont le combat pour la paix en 1917, qui aurait pu sauver des millions de vie, a à lui seul au moins sauvé l’honneur de l’Empire d’Autriche et donné au serment de leur couronnement sa vraie signification. Minée par une vie qu'il considère comme un échec, prématurément vieilli par la syphilis, atteint de troubles nerveux (psychose maniaco-dépressive ? Il est frustré de n'être que prince héritier à trente ans alors que son père était empereur à dix-huit ans et que le nouvel empereur allemand Guillaume II, qu'il méprise profondément, en a 29. Zita de Bourbon-Parme, princesse de Parme puis, par son mariage, impératrice d’Autriche et reine de Hongrie, est née le 9 mai 1892 à Camaiore, en Italie, et morte le 14 mars 1989 à Zizers, en Suisse. Et la thèse officielle parle de « crise cardiaque » ou d'« apoplexie ». La tombe de Rodolphe dans la crypte des Capucins à Vienne. Selon elle, l'archiduc aurait été assassiné car il aurait refusé de participer à un complot contre son père, qui visait à détrôner François-Joseph et à le remplacer, sur le trône de Hongrie par Rodolphe et sur le trône d'Autriche par l'archiduc Jean de Habsbourg-Toscane ; Rodolphe, informé de certains éléments relatifs à ce complot, aurait été assassiné afin que les instigateurs ne soient pas inquiétés. Il se compose alors d'une grande bâtisse trapue, rectangulaire, à un étage ainsi qu'une aile basse destinée au logement du personnel de service, un chenil, des écuries, des communs. Une dizaine de mois avant la naissance de Marie en 1871, le mari d'Hélène Vetsera, diplomate, se trouvait à Saint-Pétersbourg. Il épouse le 10 mai 1881 la princesse Stéphanie de Belgique, fille de Léopold II et Marie-Henriette de Habsbourg-Lorraine, et devient de fait prince royal de Belgique. Cette thèse est appuyée par des auteurs tel Jean des Cars, notamment depuis la découverte d'un télégramme de l'empereur adressé au pape Léon XIII, où il explique que son fils a été assassiné[2]. Puis, l'ayant dévêtue, il la disposa pieusement sur son lit, il prit des roses et en couvrit la morte. Alors qu'il veut faire des études de sciences naturelles, notamment d'ornithologie, Rodolphe est contraint de poursuivre sa carrière militaire et, en 1879, il sert au Trente-sixième régiment d'infanterie. ». L'actuel chef de famille est l'archiduc Otto (Othon) de Habsbourg, né le 20 novembre 1912, fils du dernier empereur d'Autriche, Charles Ier, lui-même arrière petit neveu de François-Joseph. Lorsque les troupes d'occupation soviétiques évacuent l'Autriche, à la faveur du traité du Belvédère, des soldats russes profanent la tombe de Marie Vetsera, probablement pour récupérer des bijoux et Holler imagine un autre scénario : il suppose que la baronne de Vetsera aurait déniaisé Rodolphe et eut une fille à cette occasion. découvre le corps de l'archiduc héritier d'Autriche-Hongrie, Rodolphe de Habsbourg, l'unique fils de Sissi et de François-Joseph - et celui d'une jeune fille de 17 ans, Mary Vetsera. Ses tantes maternelles étaient de très proches parentes de l'archiduc Rodolphe. De son côté, François-Joseph et Sissi, les parents de Rodolphe, étaient séparés et des aventures de François-Joseph sont avérées. Le prince héritier est enterré le 5 février dans la Crypte impériale de l’église des Capucins à Vienne après avoir été d'abord exposé à la Hofburg sur un catafalque élevé masqué, notamment par des palmiers, comme pour cacher sa tête. Vers six heures du matin, Rodolphe se tua d'une balle dans la tête. Latour est remplacé par le comte Aloÿs de Bombelles, de quatre ans son aîné, bien que ce dernier souffre d'une réputation douteuse, ayant pris part à l'aventure tragique de son oncle Maximilien Ier du Mexique et de sa tante Charlotte. Selon le témoignage de l'. Héritier entre autres des trônes d'Autriche, de Hongrie et de Bohême, Rodolphe de Habsbourg-Lorraine, archiduc héritier, second personnage de l'État après son père, Rodolphe souffre des absences de sa mère qui court le monde, des défaites de l'Autriche face à la Prusse (1866), de la création de la double monarchie (1867), de l'amour exclusif de sa mère pour sa dernière-née (Marie-Valérie, 1868) des ragots propagés par les mauvaises langues qui prétendent que l'enfant est le fils du comte Andrássy, de la création de l'Empire allemand sous l'égide des Hohenzollern (1871). ». Zita de Bourbon-Parme était la fille du duc de Parme Robert Ier de Parme et de l'infante de Portugal Antonia de Bragance. L'archiduc de 15 ans vit alors dans une grande solitude morale, mais commence sa vie amoureuse avec des « comtesses hygiéniques ». Rodolphe « se soigne » alors par de la morphine, de la cocaïne et de l'alcool, afin de surmonter son impuissance. a dit que Marie Vetsera était enceinte de quatre ou cinq mois au moment de sa mort mais si elle l'était, ce n'était pas de l'archiduc qu'elle ne connaissait que depuis moins d'un mois. Par ailleurs, Rodolphe tient de sa mère un amour profond pour la Hongrie et porte aux Magyars un intérêt fédéraliste. D'un point de vue social, il combat ainsi le cléricalisme et les privilèges de l'aristocratie, dénonce la misère des travailleurs. Il la tue d'un coup de pistolet avant de se tirer lui-même une balle dans la tête. Rodolphe est également le père présumé de Robert Pachmann, fils probable de l’archiduchesse Marie-Antoinette d’Autriche-Toscane. Dans ce contexte, Peter Poetschner a avancé l'hypothèse que Rodolphe et Marie étaient frère et sœur. Selon la version officielle, il s'est suicidé après avoir tué sa maîtresse. Le père Johannes de Habsbourg-Lorraine (au centre de l'image) lors de son ordination. L'ensemble sera presque totalement rasé après le drame et remplacé par un monastère de carmélites. Un autre élément en faveur de la thèse du complot est le fait que le couple avait de nombreuses blessures qui ne pouvaient pas s'expliquer par un suicide. Une descendante des Habsbourg réclame un château. et R. Rodolphe de Habsbourg, frère cadet de l'archiduc Otto, s'est éteint à Bruxelles le 15 mai dernier. Ce constat le pousse à fouiller le passé de la mère de Marie. retrouvés morts l’héritier du trône impérial des Habsbourg, l’archiduc Rodolphe, unique fils de l’empereur François‐Joseph et de l’impératrice Élisabeth dite Sissi, ainsi que sa … L'empereur, d'une nature secrète, se protège en se cachant derrière le protocole et a très tôt rappelé à son fils que ledit protocole ne permet à personne — pas même au prince héritier — de lui adresser la parole en premier ; le jeune prince ne peut donc guère discuter de ce qui lui tient à cœur avec son père. Troisième des quatre enfants et seul fils de l’empereur François-Joseph Ier d’Autriche et de l'impératrice Élisabeth en Bavière, dite Sissi, l'archiduc naît le 21 août 1858 au château de Laxenbourg, près de Vienne. Comme ses deux sœurs aînées, l'archiduchesse Sophie (morte à l'âge de deux ans avant la naissance de Rodolphe) et l'archiduchesse Gisèle, l'archiduc héritier est élevé par sa grand-mère paternelle, l’archiduchesse Sophie. Rodolphe II obtint comme dédommagement le comté deFrickgau. D'autres hypothèses font état d'un complot fomenté par des milieux liés à la hiérarchie catholique qui auraient supprimé l'archiduc au motif que, influencé par le radicalisme français, il aurait souhaité instaurer en Autriche une législation réfrénant davantage les privilèges de l'Église catholique. Cette dernière lui répondit froidement qu'elle était enceinte. Nous nous retrouvons donc avec le vingt-quatrième épisode intitulé : Rodolphe, le fils Le drame de Mayerling (1964) de Stellio Lorenzi, avec Michel Dacquin et Perrette Pradier. Sujet à des états de dépression et d'anxiété, il se sait incurable, et tente par tous les moyens de cacher son mauvais état de santé à son père. le crâne de l'archiduc était enfoncé (témoignage de l', le 9 février 1889, soit deux semaines après les faits, dans une missive envoyée à Berlin, l'ambassadeur allemand à Vienne rapporte une conversation avec le Nonce apostolique Monseigneur. L'impératrice trouve Stéphanie beaucoup trop jeune et laide (elle la surnommera d'ailleurs plus tard « le hideux dromadaire » ou « la paysanne flamande »). Selon la version officielle, c'est l'un des familiers de Rodolphe, le valet Loschek, qui découvre les corps de Rodolphe et de sa maîtresse, Marie Vetsera, allongés côte à côte sur un lit (la position exacte des corps sera vite l'objet de versions contradictoires) ; quelques heures plus tard, la nouvelle parviendra à la Hofburg. Rodolphe dans les bras de sa mère avec sa sœur Gisèle. Rodolphe envoie des lettres d'adieu à ses proches et écrit au chef de section au ministère des Affaires étrangères d'ouvrir seul son bureau et de détruire toutes les lettres de la comtesse Larisch et de Marie Vetsera. L'empereur est en colère et exige que son fils rompe avec Marie Vetsera. Installé en Belgique, l’une de ses dernières apparitions publiques fut aux funérailles de sa belle-sœur l’archiduchesse Régina. L'infante Marie-Thérèse de Bragance était quant à elle l'épouse de l'archiduc Charles-Louis, frère de l'empereur François-Joseph dont le petit-fils fut l'empereur Charles Ier d'Autriche. Le jour même, le journal du soir annonce que l’archiduc est mort d’une crise d’apoplexie. Finissons en ce soir même ! Fils de Rodolphe II ©. Ce qui fait rire tout Vienne, d'autant plus qu'Élisabeth répand autour d'elle la thèse de l'empoisonnement. Pour le couple impérial, c'est un pis-aller : l'empereur n'a guère d'estime pour le père de la fiancée, l'arriviste roi Léopold II. Le danger qui me menace est de nature politique. Rodolphe est né le 1er mai 1218, vraisemblablement au château de Limbourg (pays de Bade). François-Joseph fait l'impossible pour tenter de cacher la présence de Marie Vetsera aux côtés de son fils. Petit-fils des bienheureux Charles d'Autriche et son épouse Zita, l'archiduc Imre de Habsbourg-Lorraine est marié et père de trois filles. Cependant, en homme de devoir, l'empereur veut en premier lieu faire de son fils un soldat et dès l'âge de trois ans, le petit archiduc apprend des exercices militaires tels que le tir ou la revue des troupes et puisqu'il sera appelé un jour à gouverner l'un des plus puissants empires du monde et de multiples peuples, l'enfant reçoit des cours de lecture, d'écriture, de religion, de tchèque et de hongrois. Cette dernière lui répondit froidement qu'elle était enceinte. Dieu aura pitié de nous ! Finissons en ce soir même ! L'empereur accepta. Puis, l'ayant dévêtue, il la disposa pieusement sur son lit, il prit des roses et en couvrit la morte. Le 26 janvier 1889, le prince Rodolphe a une violente dispute avec son père. Le drame de Mayerling est un événement qui se déroule le 30 janvier 1889 : l'archiduc héritier d'Autriche Rodolphe, fils de l'empereur François-Joseph Ier d'Autriche et de l'impératrice Élisabeth, dite « Sissi », est retrouvé mort en compagnie de sa maîtresse, la baronne Marie Vetsera, une fille mineure, dans son pavillon de chasse de Mayerling. Celui-ci a en effet appris que Rodolphe a demandé au pape Léon XIII la reconnaissance de nullité de son mariage. Marie Vetsera, fille du baron Albin Vetsera, administrateur des biens du sultan de Constantinople, et d'Hélène Baltazzi (ou Baltatsi), est née le 19 mars 1871 à Vienne. Il est le frère de Matthias (Mátyás) II de Habsbourg. Rodolphe François Charles Joseph de Habsbourg-Lorraine (Rudolf Franz Karl Joseph von Habsburg-Lothringen), né à Laxenbourg le 21 août 1858 et décédé à Mayerling le 30 janvier 1889, est un membre de la maison impériale et royale d'Autriche-Hongrie. Peu robuste, le petit archiduc est un enfant de tempérament craintif. S.A.I. L'empereur s'exprima sur un ton tellement violent, que l'archiduc effrayé, finit par consentir à congédier sa maîtresse. Il est prénommé Rodolphe en l'honneur de son ancêtre Rodolphe Ier du Saint-Empire, premier empereur germanique de la dynastie Habsbourg. Ces dissimulations vont vite alimenter les rumeurs sur l'hypothèse d'un double meurtre politique, passionnel ou même crapuleux. D'autres hypothèses plus ou moins fantaisistes évoquent une dispute entre les deux amants expliquant que Rodolphe soit mort cinq heures plus tard que sa maîtresse, s'étant suicidé après l'avoir tuée ; un assassinat perpétré par la femme de Rodolphe, Stéphanie de Belgique, lassée de ses adultères ; une mascarade pour masquer l'exil des deux amants à Corfou, Rodolphe n’ayant pu divorcer de Stéphanie, etc.[6]. Dans Les Entretiens de l'Impératrice Eugénie de Maurice Paléologue, la dernière souveraine des Français, très amie avec le couple impérial d'Autriche-Hongrie, explique à l'auteur que l'impératrice Élisabeth lui a confié ce qui s'est réellement passé cette nuit-là, lors de son dernier séjour au cap Martin. Il demanda cependant l'autorisation de la revoir une dernière fois. Il contamine alors son épouse, qui en conséquence ne peut plus avoir d'enfants. Rodolphe et son père ne parlent jamais ensemble, sinon de sujets secondaires comme la chasse. 21 août 1858 – 30 janvier 1889(30 ans, 5 mois et 9 jours). Le matin du 30 janvier 1889, l'archiduc Rodolphe, héritier de la couronne impériale et royale d'Autriche-Hongrie, fils de François-Joseph Ier, empereur d'Autriche et roi de Hongrie, et de l'impératrice Élisabeth, est retrouvé mort à Mayerling. L'archiduc Rodolphe, héritier du trône d'Autriche, « Les deux prélats, généralement bien informés, ont exprimé leurs doutes les plus sérieux au sujet de la version officielle des événements de Mayerling [le double suicide]. Il demanda cependant l'autorisation de la revoir une dernière fois. Le soir venu, il raconta à sa maîtresse la dispute qu'il avait eue avec son père, l'empereur, et expliqua donc à Marie Vetsera qu'il devait consentir sous la menace d'être déshérité. De nombreux documents ont toutefois été détruits par les Habsbourg, ce qui ne permet pas de répondre à toutes les questions soulevées par cette hypothèse. Dieu aura pitié de nous ! le corps de Rodolphe montrait des signes d'une confrontation violente avant sa mort ; des lacérations avaient été découvertes sur plusieurs parties du corps ; ses mains très abimées, montraient des signes de lutte (contrairement aux usages, l'archiduc sera inhumé, ses mains revêtues de gants noirs). C'est ce secret que François-Joseph aurait révélé à son fils en privé le 18 janvier précédant le drame. le revolver ayant servi à tuer Rodolphe n'était pas celui possédé par le prince impérial et chacune des six balles en avait été tirée. Celui-ci trompe ouvertement son épouse la reine Marie-Henriette, une archiduchesse d'Autriche de la branche hongroise. Dieu aura pitié de nous ! En réalité, l'empereur François-Joseph eut une explication très vive avec son fils au sujet de Mlle Vetsera et le menaça même de le déshériter s'il ne rompait pas aussitôt cette liaison. Il multiplie les conquêtes, et prend pour principale maîtresse Mizzi Kaspar dès 1886. Il ne fait guère de doute que Marie est une fille adultérine. Selon Zita, l'archiduc aurait été assassiné car il aurait refusé de participer à un complot contre son père, complot qui visait à détrôner François-Joseph et à le remplacer, sur le trône de Hongrie par Rodolphe, et sur le trône d'Autriche par l'archiduc Jean de Habsbourg-Toscane ; Rodolphe aurait été informé de certains éléments relatifs à ce complot et aurait été assassiné, afin que les instigateurs ne soient pas inquiétés. À la question de savoir si le danger vient de Stéphanie, Rodolphe répond : « Stéphanie ! Une autre version, dont on ne sait d'où elle émane, affirme que le commanditaire de l'assassinat serait le chancelier allemand Bismarck, inquiet de la francophilie de Rodolphe : l'archiduc haïssait le pangermanisme et projetait, une fois monté sur le trône, de détacher l'Autriche-Hongrie de l'Allemagne et de la lier à la France. », « Nous ne pouvons plus vivre ! En 1879, on commence à lui chercher une épouse qui soit à la fois de son rang, catholique et dont l'union ne provoquera pas la susceptibilité des différents peuples de la monarchie. C'est aussi l'un des monuments les plus visités aux alentours de Prague. Nouveaux éclairages sur une énigme vieille de cent seize ans. De cette union, il a eu 8 enfants dont 4 sont entrés en religion. Il raconta donc à Marie Vetsera qu'il dut consentir sous la menace d'être déshérité. », « Ma mère, je n'ai plus le droit de vivre : j'ai tué… », « Er wollte sich umbringen, solange er noch konnte », Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Alexandre Salvator de Habsbourg-Toscane**, Constantin Salvator de Habsbourg-Toscane**, maison impériale et royale d'Autriche-Hongrie, « Our Prince Rezső » A study on the Hungarian aspects of Crown Prince Rudolf’s political beliefs, Arbre généalogique de la famille royale belge, Répertoire international des sources musicales, François Charles Salvator de Habsbourg-Toscane, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Rodolphe_d%27Autriche&oldid=177155833, Docteur honoris causa de l'université jagellonne de Cracovie, Chevalier de l'ordre autrichien de la Toison d'Or (XIXe siècle), Chevalier grand-croix de l'ordre de Saint-Étienne de Hongrie, Conjoint d'une princesse de la famille royale belge, Personnalité inhumée dans la crypte des Capucins, Article contenant un appel à traduction en allemand, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article contenant un appel à traduction en hongrois, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Page pointant vers des bases relatives aux beaux-arts, Page pointant vers des bases relatives à la musique, Page pointant vers des bases relatives à la recherche, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Biographie/Articles liés/Militaire, Portail:Biographie/Articles liés/Sciences, Portail:Biographie/Articles liés/Politique, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Colonel du dix-neuvième régiment d'infanterie. Elle, si frêle dans sa robe de satin, en a 19. 1. Dès les premiers jours, cependant, plusieurs éléments venaient jeter le doute sur la réalité d'un double suicide et accréditaient l'hypothèse d'un assassinat : 1 - Plusieurs témoins ont en effet attesté que : 2 - D'autres éléments confortent cette thèse : La version du meurtre a été officiellement avancée en 1983 par l'impératrice Zita (1892-1989), veuve de l'empereur Charles Ier d'Autriche. Il est ensuite sécularisé et abandonné. Comte de Habsbourg, landgrave de Haute-Alsace († 1239 ou 1240). Immédiatement, les plus folles rumeurs circulent. Fils de l'empereur François-Joseph Ier d’Autriche et d'Élisabeth de Wittelsbach (« Sissi »), il épouse le 10 mai 1881 la princesse Stéphanie de Belgique, fille de Léopold II et Marie-Henriette de Habsbourg-Lorraine. Après l'intervention de l'impératrice, Gondrecourt est remplacé par le colonel-comte Joseph Latour von Thurmburg (de) (1820 – 1904), un aide de camp de l'empereur également d'origine lorraine mais plus pédagogue et libéral, qui saura se faire aimer de son élève. Cette littérature fantaisiste refusant la version officielle du double-suicide est contredite par une découverte en 2015 : le 31 juillet, la Bibliothèque nationale autrichienne annonce qu'un récent inventaire de la banque privée autrichienne Schoellerbank (de) a mis au jour une chemise en cuir avec, à l'intérieur, des photographies et trois lettres d'adieu manuscrites authentifiées de Marie Vetsera[8]. Selon la tradition instaurée par son arrière-arrière-grand-père François-Étienne de Lorraine, époux de Marie-Thérèse La grande, dès le lendemain de sa naissance, le jeune prince héritier est proclamé Colonel du dix-neuvième régiment d'infanterie par son père. ∞ avant 1217 Heilwig de Kibourg. 1. Le pavillon est acquis en 1887 par l'archiduc, qui le transforme en pavillon de chasse, tout en conservant la chapelle. Zita de Habsbourg, Impératrice courage (1892-1989) avec Jean Sévillia. Durant l'été 1888, dans un état physique et psychologique très inquiétant, il propose à sa maîtresse Mizzi Kaspar de se suicider avec lui. Celle-ci refusa, voulut prévenir la police qui n'accorda pas foi aux allégations d'une demi-mondaine. L'impératrice Zita ne fournit aucun élément permettant d'identifier ces instigateurs mais cite Georges Clemenceau comme homme politique ayant participé à cette conjuration[3]. Marie rencontre l'archiduc probablement à l'automne 1888 par l'intermédiaire d'une cousine morganatique de l'archiduc Marie von Wallersee-Larisch. Zita (1892-1989) fut aux côtés de son mari le Bienheureux empereur Charles (1887-1922) la dernière souveraine d'Autriche-Hongrie entre 1916 et 1918. Le mariage, heureux au départ, est rapidement un échec. une fenêtre de la chambre avait été défoncée de l'extérieur ; le mobilier de la chambre était renversé et fracassé, de larges flaques de sang répandues sur le sol (témoignage du menuisier Frédéric Wolff). À sa mort, le comte laissait à ses fils Albert IV et Rodolphe III des biens considérablement augmentés. Celui-ci, par des méthodes très dures voire d'une cruauté contre-productive, en tout cas inadaptées, traumatise l'enfant. Après le refus de celle-ci, Rodolphe rencontre au début de l'automne 1888 (par l'intermédiaire de sa cousine la comtesse Marie-Louise Larisch) Marie, la plus jeune fille de la baronne Hélène Vetsera. Ses tantes maternelles étaient de très proches parentes de l'archiduc Rodolphe. C'EST L'UN des emblèmes de la République tchèque. Vianney de Villaret - Publié le 18/06/18 Johannes de Habsbourg-Lorraine, arrière petit-fils du dernier empereur d'Autriche, Charles Ier, et de son épouse, Zita de Bourbon-Parme, a été ordonné prêtre samedi 16 juin.
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